La CFDT, reçue de façon régulière dans le cadre de réunions bilatérales accompagnée par des salariés du métier, a participée aujourd’hui à une réunion plénière emploi transverse concernant les parcours, l’environnement de travail ainsi que les conditions de dépannage en escale.
Depuis de nombreuses années, la CFDT porte les revendications des salariés concernant entre autres la clarification des parcours professionnels permettant l’acquisition de compétences diverses tout en favorisant la mobilité et l’épanouissement des salariés.

Modernisation de l’examen de technicien

Certaines incohérences et écarts constatés entre les attentes des salariés et celles de l’entreprise, ont amené cette proposition de modernisation.

Celui-ci sera divisé en trois modules :

  • Les fondamentaux
    Les prérequis : avoir un an de pratique du métier, ouverture du formulaire de validation lors de l’EDP, obtenir un minimum de 66 % au test Bright.
    Test pratique au sein de l’école des métiers ainsi que la validation par les managers de l’acquisition des fondamentaux
  • La technicité et autonomie
    Les prérequis : Avoir un an de pratique métier après validation du module 1, ouverture du formulaire de validation du module 2 lors de l’EDP
    QCM de 80 questions basées sur les bases du métier.
    65 bonnes réponses seront nécessaires pour la validation de ce module.

La Pratique
Les prérequis : Avoir un an de pratique métier après validation du module 2.
Un « jury » composé de responsables de production validera ce module lors d’une mise en situation en rapport avec le métier du candidat.

Selon la présentation, chaque module sera gratifié par l’attribution de 5 points ainsi que les 12 points de passage N3. Tout cela représente un total de 27 points échelonnés en moyenne sur 6 ans.

La CFDT souhaiterait une répartition différente (module 1 : 7 points – module 2 : 8 points – et 12 points pour le passage N3) favorisant ainsi les plus bas salaires.

Accompagnement de la transition

Tous les candidats ayant déjà acquis la partie théorique en octobre 2016 resteront sur l’ancien système.
Nous avons également demandé la possibilité pour les candidats de pouvoir choisir entre les deux systèmes.
Les candidats ayant acquis la partie théorique en octobre 2017 passeront l’examen selon les nouvelles dispositions.
Pour les N3 ex B1 sur poste N2 volontaires, il sera mis en place une équivalence pour l’acquisition du module 1 validé par un jury de professionnels, les modules 2 et 3 seront validés selon la nouvelle formule.
La CFDT souhaite également que soit pris en compte étant donné la pyramide des âges de la DGI une équivalence au regard des nombreuses années d’expérience.

 Renforcer les dispositifs de formation et d’accompagnement.

  • Recréer des liens forts intergénérationnels avec la mise en place de parrainage dès l’intégration dans l’entreprise.
  • Déployer les écoles des métiers à l’image de l’école des moteurs sur l’ensemble des activités de la DGI.
  • Valoriser le rôle des intervenants. (Parrains, tuteurs…).
  • Véritable reconnaissance du maitre d’apprentissage.

Ouverture de postes de techniciens supérieurs N5 en production.

Afin d’intégrer ces postes N5, deux missions de 6 mois dans des fonctions supports (planning, contrôle, query, BT…) seront nécessaires.
Validation des compétences et passage N5 par un comité de décision à l’issue du parcours.

La CFDT préconise l’attribution d’une prime équivalente au passage N5 lors de la mise en place du parcours de développement de compétences comme cela se fait pour les PTI dans d’autres secteurs de la DGI. Cette demande est approuvée par la Direction lors de nos échanges.
Nous porterons une attention particulière aux taches attribuées à ces techniciens supérieurs ainsi que sur les conséquences sur les métiers transverses.

Notre ligne politique a toujours été axée sur la défense de toutes et tous, jamais catégorielle sans pour autant oublier de prendre en compte les spécificités et revendications liées aux différents métiers.