JOURS ON/OFF, la CFDT dénonce la méthode et les choix d’applications :

Lors de réunions organisées dans les CRC depuis le 29 novembre 2018, les chefs de centres informent que la direction met en place des jours on/off pour tous les temps partiels des CRC.
Dans un premier temps, cette mesure devait être mise en place au volontariat. Mais elle s’est rapidement transformée en une mesure imposée.

Le discours de la Direction à ce jour est très simple :

  • Si vous souhaitez garder votre temps partiel, vous devez adhérer au système des jours on/off sous peine de ne pas le voir renouveler.
  • Vous êtes sur un contrat à temps partiel de base, c’est pareil, vous n’avez pas d’autre choix que de vous plier à cette mesure.

Selon elle, cela va permettre de pallier le manque d’effectif sur les horaires du soir et de couvrir une prévision d’augmentation des appels de 17,7% en 2019.

Les conseillers ont bien compris que cela n’est pas qu’un simple changement de jour off. Ils trouvent les conditions d’application trop rigides. La direction demande aux personnels de faire des choix irrémédiables sur 10 mois : le salarié donne 10 jours et le domaine en choisit 3, majoritairement en vacations du soir, non modifiable non remboursable.

Cette mesure a été présentée sans consultation anticipée des organisations syndicales ni des personnels. Dommage, car lors des réunions d’informations des 29 et 30 novembre, beaucoup de propositions intéressantes ont été avancées par le personnel. En les écoutant en amont et en les prenant en compte, la direction aurait pu éviter la grogne…

A ce jour, une très grande majorité des salariés à temps partiel est en colère. Ils n’acceptent pas ce chantage, qui arrive après tous les efforts consentis ces derniers mois.

Rappelons que le temps partiel permet aux conseillers de concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. Si 75% de l’effectif des CRC y adhère ce n’est pas un hasard. (Pénibilité, contraintes familiales, travail 7j/7…).

Rappelons également que la direction prône la qualité de vie au travail (QVT) tout en prenant des décisions qui ne vont pas dans ce sens.

Une fois de plus, la CFDT, est consciente que la pérennisation des emplois passe par l’évolution des métiers, mais cela ne sera possible qu’avec l’adhésion des salariés. La Direction doit une nouvelle fois en prendre acte.

C’est pour cela que nous soutenons pleinement le mécontentement exprimé par les salariés et demandons que ce projet soit suspendu, afin de trouver des alternatives qui soient acceptables, et surtout sans utiliser le chantage.

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