Alors que l’entreprise axe ses priorités sur le traitement client et plébiscite la relation attentionnée, elle fermerait des comptoirs ventes en escale.
Chaque réaménagement immobilier en escale de Province, prévoit d’installer une zone ELS, en lieu et place des comptoirs, diminuant ainsi le service en face à face.

Comment le client pourrait-il comprendre ?
Une des 5 priorités présentées le 19 février 2018, par la chef d’escale, était de « Mettre le client au cœur de nos attentions » et « offrir le meilleur à nos clients ». Comment serait-ce possible si d’un côté on valorise les nouvelles agences en ville et le traitement Platinum Service Line en CRC, et d’un autre on restreint le service front line en escale ?

Plus de comptoir vente, plus de service bagage autrement qu’en back office,
est-ce cela « offrir le meilleur » ?

Qui traitera les demandes d’achats autres qu’en carte bancaire ? Comment seront traités les cas de « no show de bonne foi » ? Qui reportera les clients venant des compagnies telles qu’Easy Jet dont les vols ont été annulés (ou l’inverse !) ?

A croire qu’Air France marche à contre sens. L’échec des Bases Provinces n’a visiblement pas servis à repenser une vraie stratégie de développement de ses escales…Nos concurrents low-cost maintiennent leurs comptoirs ventes et services babages et nous, nous les fermerions ?

Que deviendraient la poly-activité, l’investissement des leaders et tous les efforts faits depuis 4 ans ? Quel sens donner au travail des agents d’escale ?
Quelles perspectives ?

 

La CFDT refuse la fermeture du comptoir service client et du service bagage. Nous dénonçons l’attrition de nos métiers en escales et le gaspillage de compétences (leaders, experts et poly-actifs).

 

La démarche participative, ne consiste pas à faire des réunions en déroulant un process déjà établi, mais à réunir tous les salariés d’un même service en amont, pour qu’ils trouvent ensemble, une organisation pour améliorer à la fois leurs conditions de travail, fassent de nouvelles propositions et pensent l’avenir de leur métier. La démarche participative n’est donc pas un procédé où tout serait joué d’avance ! Les organisations syndicales y ont également leur place et doivent au travers de réunions collectives avec la Direction locale, être force de proposition.

 

La CFDT demande que cette démarche soit instaurée avant qu’il ne soit réellement trop tard. Qui mieux que les salariés eux-mêmes sont en capacité de parler de leur métier au quotidien ?
La CFDT demande le maintien avec du personnel en front line, du comptoir en aéroport et du service bagages à Toulouse.

 

Vos délégués CFDT de l’escale de Toulouse