Concurrence DOM : XL Airways desservira FDF depuis 6 villes de province du 1er janvier au 8 mai 2018 : BOD, BES, LIL, MRS, NTE, et TLS. PTP sera desservie en direct au départ de LYS et de MRS. French Blue lance une campagne promotionnelle sur la liaison RUN-PAR en aller simple, sans bagage, à 279€.
Même si tous les vols ne sont pas réguliers, ces effets d’annonce restent une menace pour AF. Pour faire face, le programme hiver 2017 sera reconduit avec une stratégie tarifaire agressive, augmentant ainsi l’offre de 15% par rapport à d’habitude.
CAY : maintien de la présence d’AF pendant la période de crise (23 mars-21 avril) avec une liaison quasi quotidienne, grâce au réseau régional et un programme adapté. La Direction salue les équipes locales qui ont œuvré sans relâche.
BOOST : Des négociations sans fin avec les OS PNT, la CFDT s’interroge sur la capacité de la Direction générale à mettre en place le projet BOOST. Mais surtout existe-il un plan B ? L’ensemble de ces questions suscitent une très vive inquiétude chez l’ensemble du personnel au sol .Nous en saurons davantage lors du CCE extraordinaire du 10 mai.
La CFDT demande qu’une présentation soit faite sur les parts de marché LC au départ des régions. Les tarifs en post acheminement y sont souvent moins bons qu’au départ direct de Paris. Sans compter le manque de quota de place en vente de bout en bout dans les classes les plus basses, alors qu’il y a de la disponibilité au départ de paris. La solution TGV’AIR par exemple, n’est pas satisfaisante (manque de fluidité, récupération des bagages…) et ce produit n’est pas plébiscité par client.
TPA: La CFDT a demandé et obtenu que toutes les demandes de renouvellement de TPA jusqu’à l’échéance maximale de juin 2018, soient acceptées. Les nouvelles demandes seront quant à elles, étudiées au cas par cas selon les besoins des services.
SAPHIR : La CFDT dénonce une nouvelle fois l’attrition importante des postes au Service Saphir post PDV. La situation actuelle de transfert des débords sur le CRC de MRS n’est pas satisfaisante, ni en termes de qualité de traitement des appels pour les clients, ni en termes de formation pour les conseillers du CRC de MRS. Cela engendre malaise et démotivation. La CFDT demande le renforcement de l’équipe Saphir à NCE pour continuer à faire de ce service d’experts un véritable critère différenciant par rapport à la concurrence et pour les salariés traitant des débords, un véritable plan de formation.
Ambition RH, l’Expérience Salarié d’Air France :
Cette démarche vise à mieux répondre aux attentes des salariés, en récréant les conditions de la confiance et en retrouvant de la cohésion interne.
Que disent les salariés ? (baromètre IPSOS décembre 2016) :
- Un optimisme relativement faible dans l’avenir de la compagnie
- Une attente grandissante de concrétisation des changements
- Un fort sentiment de fierté et de plaisir au travail mais une attente d’être davantage reconnu et valorisé
- Une cohésion forte au sein de l’équipe rapprochée, mais très faible entre les catégories de personnel
- Une frustration devant un dialogue social qui n’écoute pas assez les salariés, une attente forte de compromis et de solution alternative aux grèves
Que l’entreprise affiche des engagements RH sur l’Expérience Salarié Air France est plus que nécessaire, mais à ce stade, comme 64% des salariés qui ont répondu à cette enquête, la CFDT estime que rien ne change.
Les salariés et leurs représentants attendent des actions concrètes et leurs déclinaisons par Direction pour traiter les sujets de Motivation, Reconnaissance, Evolution etc.
Sans compter que les discussions autour du projet BOOST et des négos PNT s’enlisent…la cohésion interne n’est pas pour demain ! Nous attendons donc la prochaine information sur des éléments probants, au risque que l’entreprise perde toute crédibilité.
Enquête de satisfaction interne REFLECT 2017 :
Débutée en 2006, cette enquête est la 6ème réalisée auprès des salariés du Commercial Passage. Cette année, d’autres secteurs tels que le Digital ou les Fonctions Centrales, ont été intégrés.
Cette enquête s’est déroulée du 10 au 31 janvier 2017. Pour permettre une comparaison objective, les questions étaient les mêmes que celle de l’enquête de 2014. Le taux de participation de 43.1% est assez bon.
3 points forts à retenir :
Fierté de travailler pour AFKL : score 7.9/10
Mon responsable hiérarchique est juste envers moi : score 7.2/10
Autonomie suffisante pour prise de décision : score 7/10
3 points faibles à retenir :
Ma rémunération reflète ma performance réalisée au travail : score 3.6/10
Opportunités professionnelles favorables chez AFKL: score 4.4/10
Confiance dans les décisions prises par le Direction du groupe AFKL : score 5/10
La CFDT aurait trouvé pertinent d’avoir également les résultats des salariés de KLM. En toute cohérence, certaines réponses et résultats se recoupent avec l’enquête IPSOS.
La CFDT s’interroge sur le plan d’action que la Direction pourra mettre en place sur l’item le plus mauvais qui est « J’ai confiance dans les décisions prises par la Direction du groupe AF KL » ?
Cet item influence très certainement la réponse aux autres items. Nous avons demandé qu’un retour sur tout le plan d’action soit présenté.
Projet NDC : New Distribution Capability :
DLancé par IATA pour le développement et l’adoption d’un nouveau standard moderne de transmission des données, ce projet vise à optimiser la distribution des produits AFKL, en reprenant le contrôle sur le modèle de distribution de l’offre effectuée par les Agences de Voyages (ventes indirectes, dites AGV actuellement contrôlées par les GDS). L’objectif étant de contourner les GDS pour être en contact direct avec les AGV online ou offline en créant l’offre directement. Aujourd’hui les compagnies aériennes donnent leur prix, le stock de places et les horaires via ATPCO et OAG, puis les GDS proposent des itinéraires et des tarifs aux AGV. Hors les propositions n’ont souvent aucun sens, car se limitent aux prix, avec des horaires et des points de correspondance choisis selon les critères du GDS et non de la compagnie aérienne.
Demain les compagnies aériennes décideront de ce qu’il faut afficher en créant les offres comme elles le font sur leur propre site web. Elles proposeront des services associés en affichant un choix transparent au client qui verra ce qu’inclus le tarif, en plus du routing.
Un GDS tel qu’Amadeus, dégage 38% de marge. Le coût du projet serait d’une dizaine de millions euros, ce qui est très faible au vue des gains et des baisses de coûts sur achats externes qui suivront.
Projet d’évolution du périmètre de la sous-traitance au Centre de Recettes Passages AFKL de TLS :
La production à traiter est en baisse, grâce à des outils devenus de plus en plus performants. Les anomalies tendent à être gérées de manière automatique (développement des outils, simplifications des process etc)
Baisse de 70% de la charge de correction des anomalies sur la vente AF/KL entre 2014 et 2016.
Baisse de 43% sur la même période du nombre de vols en erreur corrigés par le CSP.
Au 1er avril 2017, le CSP de TLS compte 146 salariés, soit 141.1EQPT.
Il est composé de 4 pôles principaux :
- Reporting et Projets Transverses : 11 personnes
- Production (monétique, Interline, données d’entrées, master data, systèmes d’informations productions) : 120 personnes
- Supports (budget, secrétariat, communication, qualité et contrôle interne) : 7 personnes
- Joint-Venture Monitoring : 6 personnes
C’est pour anticiper cette baisse de charge que certains métiers du CSP sont réorientés vers plus d’analyse et d’expertise.
Suite aux recommandations des commissaires aux comptes et aux préconisations résultant de l’audit interne mené à l’été 2016, il a été décidé de renforcer les processus Interline et leur suivi. Ce projet conduit à terme à affecter la facturation reçue et émise à la sous-traitance.
Il induit un recentrage du métier des techniciens autour des activités d’analyses, de conception-suivi des instructions, et la mise en œuvre des activités de contrôle qualité. Il n’aura pas d’impact sur les effectifs.
Cette organisation peut sembler cohérente et le métier d’analyste devrait apporter de la valeur ajoutée et un nouvel intérêt aux techniciens de l’Interline. Pour autant, la CFDT ne peut cautionner l’externalisation d’une partie de l’activité. Nous avons clairement exprimé notre inquiétude quant à la souffrance au travail, liée notamment aux « tensions effectifs ». Les difficultés rencontrées devront être résolues via une formation adaptée, mais également par l’accompagnement et la bienveillance du top management !
L’organisation actuelle aux Cartes de Crédits ne permet pas d’absorber les pics de charge saisonniers et de garantir la récupération financière dans les délais impartis. Afin de se préparer aux prochains pics d’activité et aléas qui pourraient se produire dès l’été 2017, des études sont en cours pour être en mesure d’ouvrir cette activité à la sous-traitance sur du débord d’activité et être utilisée comme variable d’ajustement.
Au regard des évolutions à l’Interline, on ne peut que s’inquiéter pour les Cartes de Crédits ! Est-ce qu’au final ce ne seront pas les salariés d’AF qui seront la variable d’ajustement ? Là aussi la CFDT estime que l’utilisation des ressources doit être optimisée. Les compétences et les volontés existent, il n’est pas acceptable que la fatalité ou la peur de l’avenir, deviennent les seuls moteurs au CSP. C’est pourquoi la CFDT a demandé qu’une GPEC très fine de ce que la Direction veut et va faire du CSP, soit présentée.
En accord avec les positions du Work Concil de KLM à AMS, la CFDT a également demandé une vision globale sur ce que le groupe entend faire de ces projets et a voté CONTRE l’externalisation des activités au CSP de TLS.
Projet d’intégrer les activités de prévention des fraudes DY.PF au service des cartes de crédit du CSP de TLS :
Ce projet vise à rattacher les 6 techniciens ventes directes cartes de crédit, du service prévention des fraudes basé à Toulouse, au service Production des Recettes Commerciales Passage. La CFDT dénonce depuis longtemps l’isolement de l’équipe des Fraudes de TLS et a obtenu l’engagement de la Direction afin qu’aucune mobilité vers Paris ne soit imposée et que toute l’équipe puisse trouver un poste en local. (1 manager, 1 poste analyste junior à pourvoir et 6 techniciens). C’est avec ces éléments que la CFDT a voté POUR ce projet. Nous avons également obtenu l’engagement de la Direction de saisir toutes les opportunités de développement de l’activité. En effet, une véritable réflexion sur la reprise de l’activité de BUD doit être menée, non seulement pour développer ce service à TLS et garder le contrôle en interne AF, mais également pour s’assurer d’une réelle efficacité de service !
Le taux d’erreurs d’analyses acceptables est de 0.5 %. Le service de Toulouse est à 0.3%, celui de Budapest à 1.5%…cherchez l’erreur…