Lettre de l’Administrateur Air France-KLM
François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°614, 28 août 2017   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

> ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES AIR FRANCE-KLM LE 4 SEPTEMBRE 2017

L’assemblée générale des actionnaires Air France-KLM se tiendra le lundi 4 septembre 2017 à 9 heures, à l’Hôtel Pullman Paris Centre Bercy – 1 rue de Libourne, 75012 Paris.

Dans cette perspective, les informations relatives à cette Assemblée générale visées à l’article R. 225-83 du Code de commerce sont disponibles sur le site internet d’airfranceklm com (rubrique Finance / Actionnaires / Assemblée Générale) et tenues à la disposition des actionnaires dans les conditions légales et règlementaires.

Si vous êtes porteur de parts (FCPE Majoractions, Aéropélican et/ou Concorde chez Natixis), et que vous souhaitez me désigner mandataire et me confier vos pouvoirs, rendez-vous sur le site de vote airfranceklm.voteassemblee et mentionnez ensuite mes nom, prénom et mon adresse François Robardet 31520, RAMONVILLE.
Pour de plus détails, retrouvez mon Flash 68.

J’approuverai toutes les résolutions soumises aux actionnaires.

La Revue de Presse du lundi…

> Crise ouverte chez Hop! déstabilisée par les départs de pilotes vers Air France

(source Les Echos) 26 août – (…) Après l’accord Trust avec les pilotes et le lancement de la compagnie à coûts réduits Joon, le prochain gros chantier d’Air France devrait être celui de Hop!. La situation de la filiale régionale du groupe, née en 2015 de la fusion de Brit’Air, Régional et Airlinair et qui transporte quelque 13 millions de passagers, est en effet préoccupante. Tous les voyants sont au rouge !

Sur le terrain, les retards et les annulations de vols se sont multipliés cet été, ce qui n’a pas échappé à de nombreux clients. Après la grève des hôtesses et stewards en avril, celle des pilotes six jours en juillet a fortement perturbé l’activité. Le PDG de Hop! Philippe Micouleau a démissionné, remplacé par la directrice générale, Martine Selezneff, qui va devoir renouer le dialogue dans un contexte compliqué par la compétition syndicale et les querelles intestines entre anciens de Brit’Air et de Régional et au sein même du SNPL.

Le principal problème de Hop!, qui explique largement les tentions actuelles et accapare l’attention de la direction, reste néanmoins celui des départs de pilotes pour Air France. En vertu d’un accord de 2014, la compagnie mère s’est engagée à réserver le tiers de ses embauches aux pilotes de Hop!. Résultat, depuis l’annonce de la reprise des recrutements, mi 2016, 450 pilotes de Hop ! sur un effectif total de 900, ont postulé chez Air France, 140 ont réussi la sélection et 44 sont déjà partis, tandis qu’une quarantaine d’autres sont encore en cours de sélection. Au total, 100 à 140 pilotes de Hop ! devraient ainsi partir chez Air France d’ici à 2019, sur un effectif d’environ 850 pilotes, dont 47 d’ici à mars 2018.

Une hémorragie insoutenable qui a déjà obligé Hop! à laisser au sol dix avions en 2016, remplacés pour moitié par de coûteux affrètements. Ces surcoûts, ajoutés aux problèmes d’exploitation, au coût des grèves et à celui des formations des pilotes remplaçants – par le jeu des promotions interne, le départ d’un commandant de bord génère en moyenne quatre qualifications – ont fait plonger Hop ! dans le rouge. Au lieu de l’équilibre prévu, la compagnie s’acheminerait, de source syndicale, vers une perte nette de 50 millions d’euros pour 2017.

(…) Cependant, cette pénurie de pilotes n’est pas près de s’arranger. Avec les futurs départs en retraite, la compagnie régionale aurait besoin de recruter entre 270 et 300 pilotes sur les trois prochaines années, pour maintenir une flotte de 70 appareils en proprecontre 65 actuellement, 76 début 2016 et 93 avant la fusion.

Mais pour y parvenir, la direction de Hop ! estime n’avoir d’autre choix que de retarder les départs vers Air France. « Nous ne pouvons pas compromettre le travail des 2.700 salariés de Hop! pour faire plaisir à 140 pilotes », souligne un proche du dossier. Ce qui passe par un accord avec le syndicat majoritaire SNPL. Une nouvelle réunion sur ce thème est prévue le 31 août. Mais jusqu’à présent, les représentants du SNPL et de la direction ne sont même pas parvenus à s’entendre sur la nouvelle convention collective. La compagnie fonctionne, pour l’heure, sur la base d’un arrêté de la Direction générale de l’aviation civile, prolongeant l’accord antérieur, dont la légalité est contestée en justice par le SNPL et qui arrivera à échéance au 1er janvier.

En cas d’invalidation par la justice, Hop ! pourrait perdre son principal avantage compétitif. A savoir le système dit des « nuits courtes », qui permet à ses pilotes de faire plus de vols dans une journée que leurs collègues d’Air France, avec un temps de repos plus court entre deux vols. Selon le SNPL, l’éventuelle suppression de cette dérogation à la réglementation du temps de repos nécessiterait 20 % à 30 % de pilotes supplémentaires, pour le même programme. La négociation s’annonce serrée entre les pilotes et la direction. D’autant qu’en cas de tentative de passage en force, le SNPL n’exclut pas un nouveau préavis de grève.

Mon commentaire : Le 16 juillet 2015, le groupe Air France annonçait la fusion juridique de ses trois filiales régionales, Brit Air, Régional et Airlinair, au sein de la même marque, Hop!. Le processus de fusion débutait en avril 2016 et entraînait la disparition via un plan de départs volontaires de 245 postes : 85 dans la maintenance, 50 chez les pilotes, 30 chez les PNC et 80 au sol. Dès l’été 2016, des avions de HOP! étaient cloués au sol par manque de pilotes, la compagnie étant interdite de recrutement en période de plan de départs volontaires.

En octobre 2016, Air France annonçait devoir recruter 80 pilotes par an pendant 3 ans. Mais une convention de 2014, entre Air France et le SNPL, implique que les nouveaux pilotes Air France proviennent pour un tiers d’élèves de l’ENAC, un tiers de pilotes déjà en activité dans d’autres compagnies, et un tiers issus de Hop!. Maintenir l’activité prévue chez la compagnie régionale en respectant cet accord devenait acrobatique.

Au-delà du problème du recrutement des pilotes au sein du groupe Air France, le devenir de Hop! reste posé. Quel périmètre pour cette compagnie, quel marché, quelle offre ? L’examen de ces points était prévu dans le cadre du volet 3 du projet Trust Together ” Il faut se pencher sur les lignes point-à-point au départ des marchés intérieurs français et néerlandais “. Les réponses à ces questions sont urgentes.

> KLM intègre le paiement via WeChat

(source Air Journal) 25 août – Depuis le 24 aout 2017, les clients de la compagnie nationale néerlandaise peuvent payer sur son site internet comme depuis WeChat via le système de paiement de ce dernier. Cette « étape stratégique sur les réseaux sociaux » fait d’elle la première compagnie européenne à proposer cette possibilité, adoptée par 600 des 963 millions d’utilisateurs de WeChat. (…)

L’option WeChat Pay « est une nouvelle étape parfaite dans la stratégie de médias sociaux de KLM », explique dans un communiqué Pieter Elbers, PDG de la compagnie de l’alliance SkyTeam. « Nous croyons que nous devrions être là où sont nos clients. En Chine, nous devons être sur WeChat. La Chine est devenue un marché incroyablement important pour KLM. (…) La fonctionnalité WeChat Pay nous fournit des informations précieuses pour la mise en œuvre d’options de paiement dans d’autres plateformes sociales mondiales dans le futur. En franchissant cette nouvelle étape, nous continuons d’être un pionnier de l’aviation ».

KLM avait ouvert son premier compte sur WeChat en 2014, et depuis mai dernier elle permet à ses clients de recevoir sur la même plateforme leur confirmation de réservation, les notifications d’enregistrement, la carte d’embarquement et des mises à jour du statut du vol. Environ 25% de ses clients chinois réservant en ligne utilisent ces services, envoyant environ 8000 demandes de renseignement par ce biais – principalement en chinois simplifié. En Chine, environ 40% des transactions sur mobile se font via WeChat Pay.

Sur les réseaux sociaux en général, KLM avait été la première en 2016 à communiquer sur Messenger ; elle est aujourd’hui « la première sur Twitter, et la première en dehors de Chine sur WeChat » : elle affiche plus de 2,5 millions de fans sur Twitter (25.000 mentions par semaine), et plus de 120.000 en Chine sur WeChat (…)

Mon commentaire : WeChat était au départ une application mobile de messagerie textuelle et vocale, en concurrence avec Messenger et Whatsapp. Ses fonctionnalités ont évolué au point de devenir l’application à tout faire des chinois. L’utilisation de ce medium par notre groupe est un avantage.

> French Blue prend 15% de part de marché en un mois

(source Clicanoo Réunion) 22 août – French Blue a acheminé en juillet 20 974 passagers sur l’axe Réunion-métropole prenant 15% de part de marché. En face la concurrence dévisse. Corsair et Air France perdent respectivement sur un mois cinq points, Air Austral quatre et XL Airways un point.

(…) Les résultats de juillet communiqués par la société aéroportuaire Réunion Roland-Garros confirment la spectaculaire percée de French Blue. Pour son premier mois d’exercice plein avec huit fréquences par semaine, la compagnie low-cost a acheminé 20 974 passagers soit 15% de part de marché.

En juillet 2016, 123 213 passagers étaient passés à l’arrivée ou au départ par Réunion-Roland-Garros. Un an plus tard ils ont été 141 886 voyageurs. Les 18 673 passagers supplémentaires de juillet ont entièrement profité à French Blue qui prend en plus 2 301 passagers à la concurrence sur l’axe Réunion – métropole.

Air France et Corsair perdent chacune 5% de part de marché. Air France qui détenait 34% de part de marché en juillet 2016 tombe à 29%. Corsair qui affichait 24% de part de marché recule à 19%. Air Austral limite à la marge les dégâts en ne perdant que quatre points 31% contre 35% en juillet 2016. XL Airways, moins impacté dans la mesure où Paris n’est pas sa destination principale, perd tout de même un point, 6% contre 7% en juillet 2016.

French Blue ambitionne de prendre 20% de part de marché sur l’axe Réunion – métropole. (…)

Mon commentaire : L’arrivée du nouveau transporteur French Blue sur l’axe Réunion-métropole a un impact certain puisque, pour son premier mois complet d’activité, la low cost a transporté à elle seule près de 21.000 passagers en juillet alors que le trafic progressait de 19.700 passagers. Cela dans un contexte favorable : l’aéroport de Saint-Denis bat un record sur les 7 premiers mois de l’année avec 1.257.174 passagers transportés (+8,2%).

On s’attend à une réaction d’Air France et des deux autres principaux concurrents, Corsair et Air Austral. Les trois compagnies peuvent baisser les prix et/ou jouer sur une augmentation des capacités. La lutte s’annonce d’autant plus âpre sur la ligne Réunion-métropole qu’il y a quatre compagnies. Ce qu’on peut considérer comme une anomalie.

> Lufthansa, Condor intéressés par des avions d’Air Berlin

(source Reuters) 24 août – Condor, la compagnie aérienne de Thomas Cook, et Lufthansa sont intéressées par la reprise d’un certain nombre d’avions d’Air Berlin, qui a déposé le bilan le 15 août, après la décision de son principal actionnaire Etihad Airways de cesser tout soutien financier.

Depuis la compagnie suscite l’intérêt d’éventuels acquéreurs prêts à racheter tout ou partie de ses actifs, notamment ses créneaux de décollage et d’atterrissage dans les aéroports de Düsseldorf, Berlin Tegel, Munich ou Hambourg.

Condor est “en cours de préparation d’une offre concrète”, a dit une source ajoutant que la compagnie aérienne était principalement intéressée par les destinations court-courrier et quelques unes long-courrier.

Lufthansa, qui a été la première à engager des discussions avec Air Berlin, a soumis une proposition de reprise de Niki, la filiale autrichienne d’Air Berlin, ainsi que d’autres appareils, a déclaré jeudi une autre source au fait des négociations.

Lufthansa veut reprendre 90 avions au plus, y compris les 38 qu’elle loue déjà à Air Berlin, a ajouté cette source, qui précise que la compagnie aérienne propose au moins 100 millions d’euros pour cela. Lufthansa, qui avait dit mercredi avoir formulé une lettre d’intention pour l’acquisition de certains actifs d’Air Berlin, s’est refusé à tout commentaire.

La source a précisé qu’une possible opération pourrait se traduire par la reprise de 80 appareils par Lufthansa, 24 par Condor et 40 par easyJet.

Les avions d’Air Berlin continuent actuellement de voler grâce à un prêt de 150 millions d’euros débloqués par le gouvernement allemand. Mais si la compagnie était à court d’argent et ses avions immobilisés, ses créneaux aéroportuaires seraient remis à disposition et partagés entre les compagnies actives en Allemagne.

Thomas Cook a confirmé un communiqué antérieur disant que le voyagiste souhaitait jouer “un rôle actif”. Le Süddeutsche Zeitung avait le premier fait état de son intérêt pour un nombre “à deux chiffres” d’avions d’Air Berlin.

Le Handelsblatt a rapporté de son côté qu’easyJet serait prête à reprendre jusqu’à 40 avions ainsi que des créneaux des aéroports de Berlin et Hambourg. La compagnie à bas coûts britannique s’est refusée à tout commentaire.

Ryanair a dit qu’il serait intéressé par une offre sur la totalité d’Air Berlin tout comme l’investisseur allemand dans le secteur aérien Hans Rudolf Wöhrl, qui a déclaré avoir été invité à des discussions avec cette dernière la semaine prochaine.

La filiale à bas coûts de Lufhtansa, Eurowings, n’a quant à elle pas attendu l’issue des négociations pour publier une offre de recrutement de 200 pilotes et 400 personnels navigants pour ses A320. Elle n’a toutefois fait aucune référence à Air Berlin dans cette offre publiée sur son site internet.

Mon commentaire : Les autorités allemandes de la concurrence ne permettront pas à Lufthansa de reprendre l’intégralité d’Air Berlin. Lufthansa reprendrait 90 avions, sans doute à bon compte. Il resterait une cinquantaine d’avions à vendre.

A quelle échéance ? La fin d’Air Berlin semble proche. Le prêt de 150 millions d’euros octroyé par le gouvernement allemand devrait être suffisant pour poursuivre les activités pendant trois mois. On garde en tête que les élections en Allemagne sont dans un mois et demi.

> Bénéfice net annuel en baisse pour Qantas, vols directs vers Londres et New York en projet

(source AFP) 25 août – La compagnie aérienne australienne Qantas a annoncé jeudi un bénéfice net annuel en baisse de 17,2% par rapport à son record de l’an dernier, une performance due à la vigueur de son marché domestique, et a dévoilé des projets de vols directs vers Londres et New York. La compagnie a annoncé un bénéfice net de 570 millions d’euros contre 950 millions d’euros sur l’exercice clos le 30 juin 2016.(…)

Avec son bénéfice record de l’exercice précédent, la compagnie avait distribué des dividendes à ses actionnaires pour la première fois depuis sept ans. Cette année, elle va distribuer un dividende de 7 cents par action (…).

Ce nouveau bénéfice net élevé est le résultat d’un programme drastique de réduction des coûts et de réduction de sa flotte d’appareils engagé par la compagnie depuis trois ans, s’est félicité Alan Joyce, son directeur exécutif (…) et d’un marché national vigoureux (…).

Fort de ces bons résultats, Qantas a également annoncé jeudi sa volonté de lancer des lignes directes depuis la côte Est de l’Australie vers Londres et New York d’ici 2022, si Airbus et Boeing développent des appareils “capables de faire ces liaisons sans escales avec un taux d’occupation de 100%”.

“A partir de l’an prochain, nous allons déjà proposer des vols directs entre Perth et Londres, ce qui est déjà un grand bond en avant”, a précisé M. Joyce: (…).

Mon commentaire : Ces deux années de bénéfice élevé interviennent après trois exercices de restructuration drastique au cours desquels Qantas, confronté à une concurrence mondiale féroce, a supprimé des milliers de postes, suspendu les distributions de dividendes et réduit le nombre de vols pour éviter de baisser le prix de ses billets.  

Qantas entend poursuivre ses efforts de réduction des coûts. Le directeur général de la compagnie s’est ainsi engagé à trouver près de 300 millions d’euros d’économies chaque année. Qantas va notamment baisser de 1% les capacités sur ses vols intérieurs au premier semestre, ce qui devrait se traduire par un nouveau renchérissement du prix des billets. Les capacités des vols internationaux vont en revanche augmenter de 5% sur la période, avec un accent mis, notamment, sur l’Asie.

> Quand la Chine réveille l’Europe

(source Voyages d’affaires) 25 août – La Chine d’aujourd’hui ressemble aux Etats-Unis d’hier dans le transport aérien au départ d’Europe. Il y a 25 ans, tous les aéroports européens rêvaient de lignes aériennes sur l’Atlantique Nord. Et de Berlin à Marseille, de Bologne à Belfast, les compagnies aériennes ouvraient avec plus au moins de succès des lignes aériennes.

C’est le même phénomène auquel on assiste aujourd’hui. Le boom aérien est réel et attisé par quelque 12 millions de touristes chinois qui déferlent sur le continent européen. Depuis l’an dernier, l’envolée du trafic Chine-Europe se caractérise notamment par des lignes aériennes directes depuis des villes secondaires de part et d’autre des deux continents.

En cinq ans, la Chine est ainsi devenue la principale destination asiatique au départ d’Europe, une douzaine de villes chinoises étant désormais liées à une douzaine de villes sur le continent européen.

La compagnie qui incarne le mieux cet engouement est Beijing Capital Airways (BCA), affiliée à Hainan Airlines Group. (…) Elle relie ainsi depuis Hangzhou – à 150 km au nord de Shanghai – Madrid et Copenhague. Cette année, ce fut au tour de Lisbonne à être relié à Hangzhou via Pékin, la première liaison de la capitale portugaise vers la Chine. Madrid semble être une implantation de choix : l’an dernier BCA a inauguré une ligne sur Chengdu et cette année, elle a lancé sa troisième ligne régulière vers Qingdao, au nord de la Chine.  Elle planifie pour cet hiver des vols sur Helsinki et Zagreb, toujours au départ d’Hangzhou.

(…) De son côté, Air China a décidé d’accélérer l’inauguration d’un vol sans escale sur Athènes. Un avion du transporteur se posera deux fois par semaine dans la capitale grecque dès la fin septembre.

Le transporteur national chinois renforce d’ailleurs son offre en Europe, en particulier à Paris. La compagnie passe de 9 à 11 vols hebdomadaires cet hiver sur Pékin et de deux à trois fréquences hebdomadaires sur Chengdu. China Eastern n’est pas en reste. Elle inaugure fin octobre deux vols hebdomadaires entre Prague et Xian avec prolongement vers Shanghai. China Eastern va également augmenter ses fréquences sur Paris-Shanghai, passant de 11 à 13 vols par semaine. Quant à China Southern, elle prévoit le lancement dans les prochaines semaines de sa première ligne en Europe au départ de Shenzhen. L’heureuse élue en est Moscou qui sera reliée par deux vols/semaine avec le pendant de Hong Kong en Chine Populaire.

D’autres lignes sont en préparation. On parle beaucoup de Barcelone, Budapest et de Dublin. La Grande-Bretagne a récemment signé un accord de ciel ouvert avec la Chine. Outre Londres, il est vraisemblable que Birmingham et Manchester devraient gagner leur accès vers le territoire chinois.

De quoi susciter des espoirs pour les aéroports hexagonaux. Lyon, Nice et Toulouse rêvent volontiers de Chine. Lyon et Nice ont certainement un potentiel naturel tandis qu’à Toulouse, il s’agirait d’un geste politique pour soutenir un aéroport dont une partie du capital est désormais entre des mains chinoises

Mon commentaire : Le trafic Europe-Chine est en plein essor. Les liaisons entre les capitales augmentent, notamment grâce aux accords passés avec China Eastern. J’insiste régulièrement pour que soient également étudiés les marchés entre les villes dites secondaires, que ce soit en Chine ou dans le reste du monde. Les nouveaux avions monocouloir et à long rayon d’action le permettent.

La Revue de Presse Boursière…

> Air France-KLM et Spie vont intégrer le Stoxx 600

(source investir lesechos) 23 août – Air France-KLM et Spie intègreront l’indice Stoxx 600 le 18 septembre prochain, a annoncé jeudi Stoxx Ldt, la filiale de Deutsche Boerse.

Au total, six sociétés intègreront l’indice de référence : outre Air France-KLM et Spie, ce sera le cas d’ASR Nederland, Drillisch, Aurubis et Berendsen.

Ces sociétés remplaceront Qinetiq, Bilflinger, Dominos Pizza, Drax, Petrofac et Mediaset.

Mon commentaire : L’indice Stoxx600 réunit les 600 plus grosses entreprises de la zone euro. Comme le fait par exemple Euronext, Stoxx réexamine chaque trimestre la composition de ses indices et annonce à cette occasion les entrées et sorties de nouvelles valeurs.  

Ces revues prennent en compte la liquidité des titres et la part de flottant qu’il présente. Chez Stoxx, le volume quotidien moyen de transaction doit être supérieur à 1 million d’euros sur trois mois pour qu’une valeur puisse prétendre à une intégration dans un indice. Ensuite, les titres sont classées en fonction de leur flottant. C’est la part du capital de la société qui est susceptible, à court terme, d’être cédée en bourse.

Pour Air France-KLM, le volume quotidien de transaction se situe généralement entre 2 et 5 millions d’actions. Le flottant au 31 décembre 2016 était de 75,7%, le reste du capital étant alors détenu par l’Etat (17,6%), les salariés (6,3%) et l’autocontrôle (0,4%). Si l’assemblée générale approuve l’entrée de Delta Airlines et China Eastern, cette même répartition deviendrait alors : flottant 71,4%, Etat (14,7%), Delta Airlines 8,3%, China Eastern 8,3%, salariés 5,3% et autocontrôle 0,3%.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l’évolution du cours de l’action Air France-KLM

L’action Air France-KLM est à 12,325 euros en clôture lundi 28 août, en baisse de 3,3% par rapport à son cours du lundi 21 août.

La moyenne des objectifs de cours (le consensus) des analystes pour l’action AF-KLM est à 11,25 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est stable à 52$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d’administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l’actionnariat salarié…

A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC

Lettre rédigée avec la collaboration de Christian Magne