La CFDT dénonce le manque de cohérence et d’équité appliqués au sein du secteur Ventes Entreprises entre Paris et la Province pour l’acceptation des Congés PFA.

Si nous ne remettons pas en cause la logique de nécessités de service pour attribuer ou non ce congé, nous n’avons reçu à ce jour et malgré nos interpellations en CE, aucune réponse sur le fait que celles-ci répondraient à des exigences différentes suivant que l’on se trouve à Paris ou en Province.

Comment comprendre en effet, qu’aucune demande n’ai été acceptée à Montreuil aussi bien chez les Attachés Commerciaux que les Chargés d’Affaires, alors que des demandes similaires ont été acceptées, et la CFDT s’en réjoui, en Province ainsi que du côté Ventes Agences.

Les équipes parisiennes Ventes Entreprises auraient elles démérité ? C’est la question qu’elles se posent. En aucune façon, surtout au regard des mois difficiles au niveau commercial que nous venons de traverser. L ’engagement de chaque commercial a été comme à son habitude, à son plus haut niveau pour continuer à gagner et défendre nos parts de marchés ainsi que fidéliser nos clients dans une période opérationnelle plus que perturbée (Le baromètre acheteur est là pour le montrer).

Pour la CFDT, l’atteinte des objectifs POV ne peut être considérée comme une nécessité de service. 

Nous déplorons que rien n’ait été mis en place en termes de dialogue avec les salariés pour trouver des solutions qui satisfassent les 2 parties comme cela a été mis en place dans d’autres services et ce, malgré des propositions faites par la CFDT.  La Direction a choisi de rester sur sa position de refus. Pour la CFDT, c’est une occasion manquée qui risque à longs termes d’engendrer de la démotivation.

La CFDT rappelle que ce dispositif, revendiqué par la CFDT et inscrit depuis juillet 2018 dans un accord d’Entreprise valable jusqu’en 2019, l’avenant no 4 de l’ATGPEM est un véritable vecteur de Qualité de Vie au Travail. La CFDT sera vigilante à ce que la copie 2019 dans ce secteur soit différente de celle de 2018.  

Ou alors s’agirait-il d’un problème de charge de travail aux vues de l’effectif actuel post PDV, avec l’augmentation du nombre de comptes, des périmètres géographiques de plus en plus importants à couvrir et un ensemble d’exigences toujours plus importants. La question mérite d’être posée ?

Vos délégués CFDT du Marché France

Patricia Lavigne Ledoux-Cathy Chevalier-Steeve Delblond-Isabelle Debord-Stella Leclerc-Fabien Gallot

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