La CFDT a annoncé dès la fin des négociations qu’elle était disposée à signer l’accord de NAO pluriannuelle (cf tract prendre le risque de l’intelligence)
De notre point de vue, cet accord permettait une sortie de crise honorable pour toutes les parties.
Pour être valide, cet accord nécessitait la signature de 4 organisations syndicales, représentant 50% des voix aux élections professionnelles. La signature était ouverte jusqu’à ce jour midi.
Sans surprise hélas, la CFDT a constaté qu’aucune OS de l’intersyndicale n’a décidé de ratifier l’accord.
Notre signature était donc inutile, l’accord était mort-né.
L’intersyndicale reste sur sa logique jusqu’au-boutiste et continue d’exiger 6% en 2018. Elle vient d’ailleurs d’annoncer qu’elle déposerait de nouveaux préavis de grèves pour le mois de mai !
Alors que ces grèves à répétition ne mobilisent qu’une minorité de salariés, que les personnels sont de plus en plus inquiets pour la Compagnie et fatigués de gérer les impacts de ce conflit, l’intersyndicale ne sort pas de sa logique perdant/perdant.
Après 9 jours de grèves :
- une image de marque dévastée,
- 250M€ perdus pour Air France
- des personnels en front line inquiets et excédés
- plus de la moitié de l’intéressement perdu pour les personnels
sont le seul triste bilan de ce conflit démesuré.
La CFDT ne partage en aucune façon cette conception des relations sociales.