Infos du Mois : BOOST, Présentation marketing :
L’objectif du projet Boost est de doter le groupe d’un nouvel outil de commercialisation plus compétitif et porteur de croissance, via entre autre des technologies et des offres à bord innovantes. La cible vise principalement les 18-35 ans.
10 A350 sur le LC : objectif de 18% de baisse de coûts afin de permettre de pérenniser les lignes structurellement très déficitaires, de pouvoir ouvrir de nouvelles destinations ou rouvrir des lignes récemment fermées. 10% de croissance attendue en LC d’ici 2020.
18 A320 sur le MC : objectif de baisse des coûts de 15% afin d’enrayer l’érosion de notre offre face à la concurrence et de maintenir la qualité d’alimentation du hub CDG.
Lancement de la commercialisation prévue en septembre 2017, pour être opérationnel à l’hiver 2017 pour le MC et à l’été 2018 pour le LC.
Boost sera dans une logique d’affrètement et donc commercialisée sous code AF. Offre tarifaire très similaire à celle d’AF, mais accent sur le low fare. Le réseau, le pricing revenue management, la vente et la distribution de Boost seront portés par AF ; les canaux de distribution, le programme de fidélisation et les CRC seront ceux du groupe AF.
Quelle stratégie sera développée, notamment avec les codes-share et Transavia ? Comment sont réalisées dans le business case présentées les 15M€ d’économies sur les frais de ventes et les 18M€ sur les supports ? A ce stade, toujours pas de réponses claires.
Nous nous interrogeons également sur le choix des lignes qui seront opérées par BOOST : le désastre des Bases Province doit être évité !
Nous l’avons expliqué dans notre tract du 11 mai, si la CFDT ne remet pas en cause la cohérence commerciale et marketing du projet BOOST, nous sommes en désaccord total avec la manière dont il est conduit et négocié exclusivement avec les OS PNT.
Les salariés du sol sont véritablement exaspérés de cette situation qui ne favorise pas la cohésion sociale. Cette situation est de l’entière responsabilité de la Direction Générale. Il est urgent que l’ensemble des forces de ventes dispose d’informations claires et précises et d’un véritable retro planning.
Projet d’évolution d’organisation de l’activité piste de l’escale de FDF :
Dans la continuité du projet DOM 2020, la Direction réorganise l’activité à la piste de l’escale de FDF. Cela entraîne la mise en place de la sous-traitance, voire l’externalisation d’une partie des activités. La « Cible Avion » ne semble pas être justifiée et la Direction s’est fixée d’accompagner les salariés vers des métiers à « valeurs ajoutées » : les salariés de la piste qui sont actuellement en niveau N2, postuleront, au volontariat, sur des postes N3. Un retour sur le « business case » pour l’ensemble des DOM sera présenté en fin d’année 2017.
Pour travailler, les salariés ont besoin d’une définition claire de la stratégie de l’entreprise. Les équipes ne peuvent adhérer à un projet, sans vision rassurante et précise de leur avenir. Sans être contre l’évolution des métiers, nous demandons un véritable accompagnement des salariés. La définition de la faible « valeur ajoutée », qui justifie l’arrêt de certaines activités, doit amener de la progression de carrière et salariale. Parce qu’il augmente la mise en place de la sous-traitance, la CFDT a voté CONTRE ce projet.
Politique sociale, conditions de travail, emploi et bilan social au Pilotage Economique :
Une fois de plus, la CFDT s’est abstenue sur le vote de la politique sociale menée par le Pilotage Economique. Malgré un nombre conséquent d’heures dédiées à la formation, des projets ambitieux et une vraie dynamique sur l’animation des fiches « tendances métiers », les moyens mis en place sont encore insuffisants et le développement de la sous-traitance dans de nombreux secteurs de notre périmètre, ne peuvent être considérés comme des éléments rassurants et positifs pour les perspectives d’emploi (un bilan plus complet sur la sous-traitance sera présenté au CE de juillet). Des effectifs en baisse constante, des mobilités difficiles et la perte de confiance générale, sont autant de facteurs qui alimentent la morosité et le pessimisme des salariés.
Formateur relais : La CFDT regrette la suppression des formateurs, notamment en Province. Dans ce contexte, les solutions évoquées de faire intervenir un formateur central ou de créer des formateurs relais est un moindre mal, mais quid de leur reconnaissance ? Formateur est un métier à part entière, or les salariés relais forment officiellement leurs collègues en grand nombre, sur de longues périodes et pour des sujets complexes. Cela ressemble énormément à ce métier que la Direction veut voir disparaître. Nous avons demandé que les formateurs relais et les tuteurs, soient reconnus individuellement via les AIP.
Quant au Bilan Social, pour la CFDT, appliquer une bonne politique sociale ne passe pas que par les outils. Les réseaux RH et les managers sont débordés alors que les salariés auraient besoin de davantage de dialogue et de proximité. Dans les années et mois à venir, ce manque de contact va devenir criant. La CFDT s’est également abstenue sur le vote du bilan social.
La démarche d’anticipation reste à démultiplier, les managers de proximité mènent les EDP et sont démunis. L’impact des nouvelles technologies arrive à grand pas, il est donc nécessaire de repenser la communication : organiser des journées thématiques sur certains emplois, envisager les métiers de demain en animation. La CFDT regrette qu’avec tout ce que l’entreprise met en place, crée ou sponsorise, il n’y ait pas plus de communication interne et de transmission de ces actions et investissements auprès des salariés et en dehors de l’entreprise.
Plafond de verre : pas de changement pour les femmes, malgré ce qui est dit depuis longtemps en session : les recrutements sont toujours menés globalement par les hommes, et années après années, le nombre de postes occupés par les femmes au plus haut niveau de l’entreprise, diminuent.
Télétravail à la hausse : La CFDT est précurseur dans ce domaine, nous sommes donc satisfaits de constater que 13.6% des salariés du Pilotage Economique sont des télétravailleurs. Nous demandons maintenant que le développement de ce mode de travail s’accélère, notamment par l’acceptation du passage au télétravail à 2 jours par semaine. Ce refus est pour la CFDT en contradiction avec les nouveaux outils collaboratifs et la méthode AGILE.
Orientations stratégiques de l’entreprise et ses conséquences sur la GPEC et sur les orientations de la formation professionnelle du CE Pilotage Economique :
Cette consultation fait suite à une 1ère information en session de CE de février (cf CR CE CFDT).
Bon à savoir : les fiches et informations sur le devenir des métiers se trouvent en Intralignes.
- Onglet Salariés / Mon parcours Pro / Accès sur site Mobilité / Préparer sa mobilité / s’informer / Familles de métier (pastilles de couleur).
Ce lien donne accès à 3 fiches :
- Les métiers de demain
- Fiche Pratique « pour devenir »
- Découvrir les métiers en vidéo
Pour ce qui est du changement dans la manière de manager et de l’impact du digital, la Direction l’a bien compris : le savoir n’est plus le pouvoir. C’est entre autre pour cela que la CFDT s’interroge depuis quelques mois sur les moyens qui seront mis en place pour accompagner les managers dans ce changement.
Des clients de mieux en mieux informés et connectés en permanence. Pour la CFDT, les forces de ventes doivent être dotées des outils numériques actuels, permettant d’accompagner leur expertise et répondre aux exigences de nos clients. Alors que les salariés des escales et les PNC sont tous munis de tablettes MARCO, à ce jour, les commerciaux du Marché France sont toujours en attente…
La CFDT regrette que la présentation de la GPEC soit restée axée essentiellement sur la partie Commerciale, du Pilotage Economique. Quels plans d’actions et prévisions détaillées pour les métiers supports ? Ces secteurs vont pourtant subir de plein fouet et certainement en 1er, les conséquences des évolutions du digital et de l’expertise métier…
Moins de 2 mois après la fin du PDV, un grand nombre de services sont déjà en très forte tension d’effectifs. Cette situation doit être suivie par la Direction avec la plus grande vigilance en termes de charges et conditions de travail. Non reconduction des Temps Partiels pour convenance personnelle (60%) en agence parisienne, la CFDT dénonce cette décision et demande à la Direction de revoir sa position. La CFDT a également alerté sur la cible de 500 salariés au CRC à horizon 2019. Au vue de la charge de travail, cet effectif sera insuffisant ! D’autant que grâce à l’évolution du métier de conseiller de vente en CRC, ces salariés sont très recherchés par les managers des autres secteurs, leurs compétences et leur adaptabilité les rendent plus facilement mobiles.
Rapport d’activité de la médecine du travail :
Le nombre de visites spontanées des salariés a augmenté. Toutes les catégories de personnels sont impactées. Les problématiques des RPS restent les mêmes : réduction d’effectifs, objectifs difficiles à atteindre, réorganisations, avenir incertain….
Les consultations spontanées sont liées à des motifs psychologiques et plus de la moitié des cas sont en rapport avec un problème lié au travail. Cette année sur le Marché France à Paris, l’item « désaccord avec hiérarchie » s’est réduit, mais celui sur « l’adaptation au poste de travail » a augmenté. Les salariés ne sont plus du tout à l’aise sur leur poste et n’arrivent pas non plus à accéder à la mobilité. Sans compter les salariés en situation de handicap permanent ou temporaire, qui se voient trop souvent refuser des mobilités. Il est primordial que la politique sociale d’AF soit assumée sur le long terme, tout au long de la carrière des salariés concernés.
Les médecins ont salué une collaboration étroite et efficace avec le réseau RH et les Organisations Syndicales. Confiance mutuelle, écoute, prise en charge réciproque des dossiers, sont très appréciées. La CFDT remercie chaleureusement les équipes médicales et sociales, tant médecins, infirmiers qu’assistantes sociales. Nous avons profité de cette session pour réitérer notre demande d’augmentation des effectifs de ces équipes.
Les périodes d’EAP réactivent régulièrement les RPS : la CFDT interpelle la DGRH sur ce sujet. Ce n’est pas normal que ce rdv annuel génère autant de stress, au point que le salarié ait besoin d’en parler au médecin du travail.
La CFDT a interpellé la Direction sur la porosité entre vie professionnelle et vie personnelle, que peut créer la « non déconnexion » : il devient difficile de mettre des limites, l’entreprise doit s’emparer activement de ce sujet !
Nota Bene : Depuis janvier 2017, le rythme des visites médicales obligatoires a changé. D’une visite tous les 2 ans, la loi impose 1 visite tous les 5 ans. Seule exception, au CCO, ces visites seront faites tous les ans au lieu de tous les 6 mois jusqu’à présent et tous les 3 ans avec la nouvelle loi. Pour les 2 ans à venir, l’équipe médicale restera à effectif constant. Une des pistes pour la suite, serait de passer les visites 1 fois tous les 4 ans avec le médecin du travail et une fois tous les 2 ans avec le réseau infirmier. Le nombre de visites spontanées risque d’être en augmentation.
Evolution d’organisation Retail Pricing au sein du RMP :
Dans un contexte concurrentiel accru, l’équipe du Revenue Management Pricing devait être augmentée et un nouveau métier a été créé : le Retail Pricing. L’année dernière, 7 personnes avaient été recrutées au sein du service. Avec ce nouveau métier, la taille de l’équipe est augmentée de 9 salariés. La population totale atteindra alors 28 salariés. Le poste de Retail Pricing Analyst est positionné N5 et la mise en œuvre sera effective à partir du 1er juillet.
La CFDT ne peut qu’être satisfaite que dans un contexte social et économique en attrition, il y ait un secteur de notre périmètre qui créé des postes ! Il faudra maintenant que l’entreprise se donne les moyens de garder ces salariés sélectionnés et ne pas se priver d’évolution de carrière en fonction des besoins…La CFDT a voté POUR ce projet.