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jean-paul-baillyLe travail de Jean Paul Bailly, à la demande du Président Jean Marc Janaillac, repose nombres d’éléments de diagnostic, notamment économiques, que la CFDT a déjà appréhendés et qui alimentent sa réflexion et ses prises de position.

La CFDT réaffirme que le statu quo n’est pas une option et que ce travail doit pouvoir servir de point d’appui pour approfondir les sujets qui font encore débat dans l’Entreprise et entre les différentes organisations représentatives du personnel.

Confiance

L’économie des lignes, la répartition de la croissance entre les différentes entités du groupe AFKL, la stratégie du groupe face aux low-cost et la place de Transavia, sont autant de thèmes qui font débat, entretiennent la défiance et qu’il convient d’éclairer plus avant, si nécessaire avec l’appui d’experts, ensemble et dans la plus grande transparence.

Ensemble

Le plan “Trust together” doit intégrer toutes les composantes du groupe AFKL, et singulièrement toutes les composantes du groupe Air France. La CFDT, ce n’est pas nouveau, défend l’idée d’accords de groupe et d’une plus grande transversalité. Par ailleurs, les orientations stratégiques, qui impactent tous les salariés du groupes, doivent être discutées et/ou négociées avec toutes les organisations représentatives des personnels.

Rôle de l’Etat

La prise en compte par les pouvoirs publics du handicap compétitif que font peser sur Air France les taxes et redevances est une impérieuse nécessité. Le différentiel avec les autres Majors européennes doit être objectivé et corrigé. Même si ce rééquilibrage ne suffira sans doute pas, à lui seul, à restaurer la compétitivité d’Air France, l’Etat doit enfin en comprendre l’urgence.

Tracer la trajectoire, mais aussi redéfinir le cadre pour redonner du sens au travail.

La compétitivité d’Air France ne se résume pas à une équation comptable entre coûts et recettes. L’efficacité économique se construit aussi autour d’une Gouvernance claire et stabilisée, d’organisations fluides et simplifiées, de salariés investis et reconnus dans leur travail. Ces trois sujets doivent faire l’objet de décisions rapides et concrètes, visibles pour les salariés.

Les salariés ne sont pas qu’un coût, ils sont aussi une richesse

Les salariés sont adultes et en capacité de comprendre les enjeux économiques, pour peu qu’on les partage avec eux et qu’ils trouvent leur place dans les orientations de l’Entreprise. Le diagnostic de Jean Paul Bailly met en évidence l’attachement à Air France et le professionnalisme des personnels. Les salariés aspirent à être efficaces, performants et fiers de leur travail, ce qui est rendu difficile quand on leur explique chaque jour qu’ils coûtent trop cher. Le discours managérial doit impérativement évoluer.