La consultation lancée par le Président Janaillac a suscité une participation massive des salariés (plus de 80%). C’est le NON qui a été choisi.
Ce score n’est pas illogique puisque plus de 10 syndicats appelaient à voter NON. La démagogie a gagné, les salariés vont y perdre. La CFDT le regrette.

La CFDT doute que ce résultat reflète uniquement le rejet de l’accord salarial.
Le mécontentement latent associé à un manque de projet industriel partagé avec l’ensemble des salariés, en sont sans doute les raisons.

Depuis trop longtemps le SNPL,  se prend pour le co-gestionnaire de notre entreprise et non comme un partenaire social. Nous en voyons aujourd’hui le résultat.

La Direction en paie le prix fort.

La CFDT n’était pas demandeuse de cette consultation, ni même d’un accord sur 3 ans, néanmoins face à un blocage, les choix étaient restreints.

  • Tout ça pour ça : Le premier bilan de ces 13 jours de grève est affligeant : Pas d’augmentation suite au mouvement, torpillage de notre intéressement pour 2019 (0€, alors que celui-ci était en moyenne de 2300€ pour 2018), crise de gouvernance avec la démission de notre PDG, sans doute d’autres suivront, crise financière avec des résultats du premier trimestre déjà bien négatifs et les investissements compromis.
  • A qui profite ce conflit ? Certainement pas aux salariés d’AF ni du Groupe Air France. Nos concurrents vont profiter de cette situation pour creuser encore un peu plus l’écart de compétitivité. Et nous n’en doutons pas, ils sauront saisir les opportunités pour nous prendre des parts de marché.
  • La CFDT assume d’avoir appelé à voter OUI : c’était la solution honorable pour sortir de ce marasme. La CFDT, défendait par cette position, l’avenir. Les visions à court terme sont dangereuses et mortifères.
  • L’intersyndicale maintient son préavis ! L’entreprise se retrouve aujourd’hui en suspension alors que des défis majeurs doivent être relevés. Aucune décision ne pourra être prise avant l’arrivée d’une nouvelle Direction. L’absurdité de la situation en serait comique si elle n’était pas tragique pour l’avenir de toutes et de tous.

 L’intersyndicale ne joue pas l’apaisement mais reste dans une posture jusqu’au boutiste,

 

L’entreprise rentre dans une crise majeure, l’avenir s’assombrit. Il faudra beaucoup d’énergie et d’intelligence collective pour aller de l’avant ! La CFDT sera présente pour reconstruire