La CFDT lance un cri d’alarme sur la situation de l’escale de Nantes.

Depuis des mois nous demandons à la direction de se préparer à la saison d’été.

Depuis des mois,le chef d’escale a vendu aux délégués du personnel un scénario de synergie entre les salariés Hop et Air France pour passer l’été. Ce projet est mort-né, la compagnie Hop étant engluée dans des négociations plus longues que prévues sur une convention d’entreprise commune entre Régional, Brit air et Airlinair.

Sans synergie, tout le monde savait que le programme ne passerait pas et nous constatons avec beaucoup de colère le manque de réactivité de notre direction.

La clientèle loisirs, peu habituée aux parcours digitaux, a besoin d’assistance.

L’été, notre clientèle : familles, enfants voyageant seuls, avec bagages en soute et augmentation des litiges bagages représente une charge de travail supplémentaire inévitable qui n’est pas prise en compte dans les dimensionnements de personnel et cela fait plusieurs années que cela dure.

Les retards et annulations des vols opérés par Hop constatés chaque jour sont une charge supplémentaire pour les équipes et désorganisent les plannings.

Le manque de formation des juniors au comptoir CSC engendre des situations de stress intolérables.

Les leaders et les AMDE doivent tous les jours suppléer à une exploitation dégradée à la Piste comme au Passage.

Cerise sur le gâteau : la maintenance externalisée des NGK installées au niveau des arrivées ou des bornes d’enregistrement automatique entraîne la mise hors service de ces machines pendant plusieurs heures.

La haute saison d’été vient à peine de commencer et les troupes sont déjà épuisées entrainant des arrêts maladie à la chaine.

Le manque d’effectifs à l’escale de Nantes n’est plus supportable.

Nous déplorons que l’escale de Nantes ne se donne pas les moyens de traiter nos clients correctement et ne propose que des renforts intérimaires en nombre insuffisant ou des renforts de la direction commerciale qui se retrouvent parfois seuls en banque d’enregistrement !

Nous ne pouvons que constater le décalage entre le projet ambitieux de traitement du client via la relation attentionnée, l’objectif de NPS et les moyens indigents affectés à notre escale dont les conditions de travail sont moyenâgeuses.

Au CE du Point à point des 22 et 23 Mai dernier, la direction centrale s’est engagée auprès des élus à adapter les process et l’organisation du travail et à engager des ressources supplémentaires.

Cela fait plusieurs années que nous entendons ce type de discours jamais appliqué dans notre escale et nous constatons aujourd’hui que nous avons atteint un point de non-retour.

La situation est explosive. La situation est scandaleuse.
Les salariés, comme les machines vont tomber en panne.

Nous demandons à la direction du Point à Point de prendre des mesures urgentes.