Si le Premier ministre semble vouloir faire un geste en direction des organisations syndicales, il n’a pour l’instant pas renoncé à l’âge pivot de 64 ans.

Même si la CFDT note une certaine forme de volonté d’ouverture, il faut maintenant qu’il aille plus loin en renonçant définitivement à l’âge pivot.  Pour la CFDT, cette mesure d’âge est une ligne rouge qui empêche les discussions de se dérouler de manière constructive.

En effet, le Premier ministre a fait un pas en direction de notre organisation syndicale en répondant favorablement à notre proposition d’organiser une conférence de financement des retraites, mais il refuse encore d’enterrer cet âge pivot de la discorde.

Alors qu’une première réunion de calage devrait se tenir à Matignon vendredi 10 janvier au matin pour fixer les contours de cette conférence, la CFDT entend obtenir satisfaction le plus rapidement possible. Le gouvernement semble prêt à avancer sur des sujets aussi essentiels que la pénibilité, les fins de carrière, le minimum contributif et les transitions pour les régimes spéciaux et dans la fonction publique. Il aurait tort de rester inflexible sur cette mesure particulièrement injuste et massivement rejetée dans la population.

Pour la CFDT, la conférence de financement des retraites doit justement permettre de trouver une issue à la crise actuelle. L’idée est de bien séparer les discussions liées à l’architecture du nouveau système et les débats autour de l’équilibre financier des régimes de retraite à moyen et long terme. Les besoins de financement de notre système de retraite ne peuvent être réglés par une mesure d’âge abrupte et particulièrement injuste. Contrairement à ce que laisse entendre le gouvernement il n’y a pas d’urgence. Le financement des retraites est largement assuré aujourd’hui grâce aux efforts qui ont déjà été faits par les Français ces dernières années.

Pour poursuivre les discussions sur le sens du régime universel, il est primordial que l’âge pivot soit retiré du projet de loi.

Afin de maintenir la pression sur l’exécutif et obtenir le retrait de cette mesure injuste, la CFDT Groupe Air France appelle les salariés des entreprises de son champs assurant leur service samedi 11 janvier à se déclarer en grève de 1 heure à 24 heures, à se mobiliser et à se rendre aux différents rassemblements CFDT dans les territoires.

La CFDT Groupe Air France appelle aussi l’ensemble des salariés à signer et faire signer la pétition.

http://chng.it/zTcTjQq8fg

Loi Diard : n’oubliez pas de vous déclarer gréviste auprès de votre hiérarchie au plus tard 48 h avant.

Le désistement est autorisé jusqu’à 24 h avant l’arrêt.