Lors de la renégociation de l’accord triennal 2015-2017 de l’ATGPEM, visant à l’amélioration des organisations, des conditions de travail, de la qualité de vie au travail au quotidien et de la prévention des risques et de la pénibilité, fidèle à ses convictions, la CFDT a de nouveau été force de proposition sur le déploiement du télétravail dans tous les secteurs de l’entreprise.

Pour rappel, en mars 2016, la Direction Générale et les organisations signataires de l’accord, ont conjointement réaffirmé leur volonté partagée :

– De poursuivre le développement du télétravail de manière encadrée, à tous les niveaux de l’entreprise et dans les activités compatibles avec ce mode d’organisation du travail ;

Cet objectif de développement du télétravail porte non seulement sur l’augmentation du nombre de télétravailleurs dans l’entreprise, mais également sur la possible diversification progressive des formules d’organisation du télétravail alterné dans les activités compatibles avec cette évolution (nombre de jours en télétravail, répartition des jours sur le lieu de travail/à domicile,…).

– De promouvoir, ce faisant, une forme d’organisation du travail qui constitue une formule «gagnant-gagnant» entre les salariés éligibles volontaires (amélioration de la qualité de vie) et l’entreprise (gain d’efficacité, réduction de coûts).

Quelles formes de télétravail ? :

  • Le télétravail alterné (1 jour par semaine), forme privilégiée par l’entreprise, se traduit par une alternance régulière et au maximum équilibrée, entre les jours travaillés dans les locaux de l’entreprise et ceux travaillés au domicile du salarié.
  • Le télétravail régulier, majoritairement à domicile, se traduit par une prédominance des jours travaillés au domicile du salarié par rapport aux jours travaillés dans les locaux de l’entreprise.

Quelles conditions ? :

Le télétravail n’est ni un droit ni une obligation et sa mise en œuvre doit répondre à un certain nombre de conditions. Il repose notamment sur trois principes fondamentaux :

  • le volontariat du salarié et l’acceptation de son manager,
  • l’établissement d’un avenant,
  • la possibilité de réversibilité des deux parties.

Selon les secteurs, le télétravail est accessible aux temps partiels. Il est exclusivement exercé sur des journées complètes.

Quels bénéfices ? Pour qui ?

Tous les secteurs où le télétravail est déployé sont unanimes : les bénéfices sont effectifs tant pour le salariés qui améliore sa qualité de vie de travail et sa vie privée, que pour l’entreprise qui voit très souvent ses performances augmentées, jamais diminuées.

Quels métiers dans nos escales ?

Pour la CFDT, les escales ne doivent plus être exclues de ce bénéfice. Sans qu’il soit question d’éventuelle mutualisation des métiers, ou de création d’un « Back Office regroupé » au niveau national, la CFDT est convaincue que certains métiers, même dans ces secteurs où l’activité est principalement en « front line », peuvent accéder au télétravail alterné, évitant ainsi la délocalisation des activités et la perte de compétences locales.

A titre d’exemples :

  • CLD : Dans un souci de maintien de l’emploi et des compétences dans chaque escale concernée et parce que cette activité s’y prête, la CFDT pense que le télétravail au CLD est possible.
  • Métiers supports : Services Qualité, Gestion des Ressources et Encadrements, sont également des postes où le télétravail aurait toute sa place.

La crainte, a priori légitime des débuts, n’a plus lieu d’être. Il suffit de voir les résultats après quelques années de recul dans les secteurs commerciaux, comptables, financiers, voir même au Revenue Management et à l’Informatique. Aucun de ces secteurs ne reviendrait en arrière, au contraire, le télétravail continue de s’y déployer.

La CFDT précurseur dans la mise en place du télétravail à Air France, œuvrera pour que cette organisation soit accessible à tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’entreprise, dès que les métiers et les conditions s’y prêtent.

C’est pourquoi, vos élus CFDT porteront cette revendication dans toutes les instances nationales et locales telles que :

  • Le CE Point à Point du mois de juillet.
  • Dans le cadre des discussions du volet 2 de l’accord de méthode du Point à Point qui ont commencé le 27 juin et qui s’achèveront le 31 octobre.
  • Lors de la négociation du nouvel accord triennal sur la Qualité de Vie au Travail en fin d’année.

 

 

Vos délégués CFDT du Point à Point